Isabelle Barbeau, un bilan 2022 « très riche »
Après un nouveau déplacement en Nouvelle Zélande où elle a pu officier en tant qu’arbitre lors des championnats de match racing féminins à Auckland, Isabelle Barbeau dresse un bilan « très riche » de cette année. Elle vient d’échouer à un test de la World Sailing Association pour gravir un échelon mais elle ne compte pas baisser les bras et souhaite tenter sa chance de nouveau.
Nous l’évoquions en août dernier, notre ambassadrice Air Tahiti Nui Isabelle Barbeau devait passer un test d’arbitrage lors d’une compétition de voile organisée par la World Sailing Association en Nouvelle Zélande, du 3 au 6 novembre. Malheureusement, cela n’a pas été concluant et cela ne l’a pas été non plus pour les 15 autres candidats, la World Sailing Association étant un milieu très fermé et exigeant.
Ce n’est que partie remise, Isabelle Barbeau voudrait tenter de nouveau l’expérience lors du prochain test qui aura lieu en avril à Long Beach, aux Etats Unis. Pour elle, le bilan 2022 reste positif avec plusieurs déplacements qui lui ont permis de se remettre « dans le bain » après trois ans en demi-teinte. SB/ATN
Parole à Isabelle Barbeau :
Quel est le bilan de cette année 2022 ?
« Après la crise sanitaire, c’était une année de reprise importante car mon niveau d’arbitrage avait beaucoup baissé en trois ans. Le bilan est riche pour une reprise d’activité dans l’arbitrage. J’ai fait un premier déplacement en juillet lors duquel j’ai eu la chance d’arbitrer lors du championnat de France minimes, lors de la coupe de France par équipes et lors du championnat du monde d’open skiff. En début de mois, j’ai pu arbitrer lors des championnats de Match Racing féminins en Nouvelle Zélande. »
Il y a eu également le test d’arbitrage ?
« Oui, j’ai été évaluée pendant cette compétition à Auckland. Ce test a été un gros challenge pour moi, nous étions 16 arbitres à se présenter et aucun ne l’a réussi ! Mon niveau n’était pas à la hauteur en raison de mon manque de pratique mais il y aura un autre test en avril à Long Beach, aux Etats-Unis. Je vais essayer de postuler même si je ne peux pratiquer toutes les semaines comme il le faudrait pour pouvoir progresser. Je reste motivée car c’est vraiment ce que je veux faire ! »