Flore Hani s’impose face à Sandra Succar
Opposée à la Libanaise Sandra Succar, notre ambassadrice Air Tahiti Nui Flore Hani s’est imposée aux points après un combat âpre à Paris lors du gala KSW, une des organisations les plus prestigieuses d’Europe. A 37 ans, Flore Hani ne lâche rien et enchaîne les bons résultats à l’extérieur. Elle porte haut les couleurs de la Polynésie et de la compagnie Air Tahiti Nui dans cette discipline difficile qu’est le MMA. Elle a bien voulu répondre à nos questions.
Parole à Flore Hani :
Ton analyse du combat ?
« Cela a été un combat très difficile, j’aurais aimé pouvoir combattre un peu plus debout, heureusement je m’étais vraiment préparée au grappling et j’ai bien fait car elle n’a vraiment pas démordu de sa stratégie, elle voulait vraiment m’amener au sol pour me terminer au sol. Jusqu’à la fin, elle s’est montrée vraiment déterminée, elle a vraiment tout essayé. Je pense qu’il y a des moments où elle m’a vraiment mise en difficulté mais, malgré tout, j’ai su gérer ma défense et j’ai réussi à reprendre le dessus à chaque fois. »
Comment as-tu fait pour prendre le dessus ?
« Mon adversaire s’est montrée vraiment solide au sol mais pas vraiment en lutte, elle n’avait pas envie de combattre debout avec moi. Elle s’est montrée craintive sur certaines phases car dès sa première tentative d’amené au sol, en fait c’est moi qui l’ai amenée au sol, donc après elle ne semblait plus très sûre de sa lutte. J’ai senti qu’elle donnait tout au sol et il y a eu une fois ou deux où je me suis dite ‘mince, là je n’arriverai pas à sortir’ mais j’ai tellement travaillé ma défense au sol que mes automatismes étaient en place, j’ai eu des réponses à tout. »
Cette victoire va-t-elle t’ouvrir des portes ?
« Le KSW ce n’est quand même pas rien, c’est déjà un accomplissement, j’espère combattre pour une ceinture dans une promotion française, ou j’espère avoir une belle proposition au KSW et pourquoi pas par la suite un combat UFC Paris. A l’heure actuelle, je n’ai rien de prévu, c’est le flou. J’ai surtout envie de me reposer et de rentrer à Tahiti parce qu’après trois mois en métropole, j’avoue que c’est compliqué. »
Tu arrives enfin à vivre de ton art ?
« J’arrive à gagner des sommes convenables mais non, je ne vis pas que de ça, je vis essentiellement grâce aux revenus que j’ai par les sponsors en parallèle, grâce à mon travail à la salle, grâce à tous les coaching privés que je fais à côté. »
Un dernier mot ?
« J’aimerais remercier tous mes sponsors Polynésiens ; Air Tahiti Nui, Vodafone, Pacific Car Wash et Vaima Sport. Merci au public polynésien de me soutenir et de m’épauler, parce que même à distance, c’est vraiment important pour moi. Merci à ma famille, à mes amis d’être là et de toujours croire en moi. » SB/ATN