Air Tahiti Nui, transporteur de la fédération française de surf
Pas moins de dix surfeurs français dont deux Tahitiens étaient en stage fédéral pendant une douzaine de jours à Tahiti. Le but est de préparer la prochaine saison des world qualifying series. Pour rappel, le Tour professionnel ne comporte plus de français, Jérémy Florès ayant pris sa retraite et Michel Bourez ne s’étant pas qualifié. Même si Michel Bourez n’a pas dit son dernier mot, la fédération prépare la relève…à Tahiti.
Il est loin le temps où le surf tahitien semblait être à part par rapport au surf national. La Réunion par exemple était affiliée à la fédération française, pas la Polynésie en raison de son statut d’autonomie, ce qui faisait une belle différence. La perspective des Jeux Olympiques, entre autres, aura fait bouger les choses.
Pas moins de dix des meilleurs surfeurs français sont actuellement en stage fédéral en Polynésie française. C’est le troisième stage de ce type, les deux autres ayant eu lieu en février pour la préparation pour les JO de Tokyo et en novembre 2020 pour la sélection féminine pour les Mondiaux ISA. Air Tahiti Nui est devenue le transporteur officiel de la fédération française de surf vers le Pacifique sud.
Au programme de ce stage, préparation physique et technique et beaucoup de surf, à Taharu’u mais également à Teahupo’o. Le spot de Taharu’u est idéal, il est un des spots de surf de l’île de Tahiti qui offre un nombre important de jours de surf dans l’année, que dire des vagues de rêve de la presqu’île de renommée mondiale…Il doit y avoir pire comme stage !
Sur dix surfeurs, deux sont Tahitiens : Mihimana Braye et Kauli Vaast. Jérémy Florès a pris une retraite méritée et Michel Bourez vient d’être opéré du genou et est en convalescence. Hira Teriinatoofa fait partie du staff, comme lors des Jeux Olympiques de Tokyo qui a vu Michel Bourez être le meilleur national avec une magnifique 5ème place.
Les autres : Joan Duru, Jorgann Couzinet, Charly Quivront, Charly Martin, Gatien Delaye, Gaspard Larsonneur, Thomas Debierre et Justin Bécret. Pour certains, c’était leur première à Tehaupo’o où, rappelons-le, se déroulera l’épreuve de surf des prochains Jeux Olympiques en 2024. Mais pour l’instant, il s’agissait ici de préparer la prochaine saison des world qualifying series et des challenger series, en vue de la qualification avec l’élite.
Le stage touche à sa fin et la fédération française de surf a remercié sur son site « les surfeurs locaux pour le partage de leurs vagues » et la fédération tahitienne pour le support logistique, les deux fédérations étant désormais partenaires. SB/ATN
© Crédit photos Fédération française de surf
(ci-dessous Mihimana Braye)